CHABBAT ZAKHOR
Ce Chabbat, s’appelle Chabbat Zakhor : Le Chabbat qui précède Pourim, nous sortons 2 Sifré Torah.
Dans le 1er, nous lirons la Paracha de la semaine (Térouma), et
dans le 2ème, nous lirons le passage de « Zakhor èt Acher ‘Assa Lékh’a ‘Amalek… ». (Situé dans le livre de Dévarim, Paracha Ki Tétsé chapitre 17- verset 8) souviens-toi de ce que t’a fait Amalek » (Aman était un descendant d’Amalek).
L’opinion de la majorité des décisionnaires concernant la lecture de la Parachat Zakhor est un devoir ordonné par la Torah
De même, une personne ne pouvant se rendre à la synagogue lors du Chabbat Zakhor (pour des raisons de santé), pourra lire ce passage dans un H’oumach (un livre de Paracha).
Haman allait offrir des Shékalim pour l’extermination d’Israël, et c’est pourquoi Hachem a ordonné la Mitsva de donner le demi-Shekel, afin que les Shékalim d’Israël devancent les Shékalim d’Haman.
On donnera avant Pourim l’argent du « Zékher Lémah’atsit Hashékel » (l’argent qui « symbolise le demi-Shekel ») et l’on prendra soin de dire « cet argent est en souvenir (Zékher) du Ma’hatsit Hashékel »,
à l’époque du Beth Hamikdach (Temple), tout le peuple d’Israël donnait Ma’hatsit Hashékel » (l’argent qui « symbolise le demi-Sicle »).
Dans le 1er, nous lirons la Paracha de la semaine (Térouma), et
dans le 2ème, nous lirons le passage de « Zakhor èt Acher ‘Assa Lékh’a ‘Amalek… ». (Situé dans le livre de Dévarim, Paracha Ki Tétsé chapitre 17- verset 8) souviens-toi de ce que t’a fait Amalek » (Aman était un descendant d’Amalek).
L’opinion de la majorité des décisionnaires concernant la lecture de la Parachat Zakhor est un devoir ordonné par la Torah
De même, une personne ne pouvant se rendre à la synagogue lors du Chabbat Zakhor (pour des raisons de santé), pourra lire ce passage dans un H’oumach (un livre de Paracha).
Haman allait offrir des Shékalim pour l’extermination d’Israël, et c’est pourquoi Hachem a ordonné la Mitsva de donner le demi-Shekel, afin que les Shékalim d’Israël devancent les Shékalim d’Haman.
On donnera avant Pourim l’argent du « Zékher Lémah’atsit Hashékel » (l’argent qui « symbolise le demi-Shekel ») et l’on prendra soin de dire « cet argent est en souvenir (Zékher) du Ma’hatsit Hashékel »,
à l’époque du Beth Hamikdach (Temple), tout le peuple d’Israël donnait Ma’hatsit Hashékel » (l’argent qui « symbolise le demi-Sicle »).
ECOUTER LA LECTURE DE ZAKHOR ET TRADUCTION
LE POURIM DES NAZIS |
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MEGUILAT ESTHER
Le livre ou rouleau d’Esther (hébreu : מגילת אסתר Meguilat Esther) est le vingt-et-unième livre de la Bible hébraïque. Il fait partie des Ketouvim selon la tradition juive et des Livres historiques de l’Ancien Testament selon la tradition chrétienne.
Il rapporte une séie d’événements se déroulant sur plusieurs années : Esther, d'origine juive, devient la favorite du souverain, Assuérus. Or, sous son règne, le grand vizir — Haman — intrigue et obtient de pouvoir exterminer toute la population juive. Devant pareille menace, Mardochée fait appel à sa nièce Esther afin qu'elle obtienne du roi l'annulation du décret qui les condamne. Le roi — informé par Esther — prend toutes les mesures nécessaires pour protéger la population juive, et condamne le vizir, ainsi que tous ses fils, à être pendus au poteau destiné initialement à Mardochée. Enfin, les Juifs instaurent une fête annuelle, appelée Pourim, afin de commémorer ce miracle.
Il rapporte une séie d’événements se déroulant sur plusieurs années : Esther, d'origine juive, devient la favorite du souverain, Assuérus. Or, sous son règne, le grand vizir — Haman — intrigue et obtient de pouvoir exterminer toute la population juive. Devant pareille menace, Mardochée fait appel à sa nièce Esther afin qu'elle obtienne du roi l'annulation du décret qui les condamne. Le roi — informé par Esther — prend toutes les mesures nécessaires pour protéger la population juive, et condamne le vizir, ainsi que tous ses fils, à être pendus au poteau destiné initialement à Mardochée. Enfin, les Juifs instaurent une fête annuelle, appelée Pourim, afin de commémorer ce miracle.
Résumé
L'action se déroule après la destruction du premier Temple de Jérusalem et l’exil à Babylone. Un demi-siècle environ après la victoire de Nabuchodonosor, son empire tombe aux mains du roi Cyrus II de Perse. Bien qu’il ait autorisé le retour des Juifs en Judée, beaucoup continuent à vivre en diaspora dans l’empire perse. Le récit d’Esther se place vers cette époque, à la cour du roi de Perse.
L'action se déroule après la destruction du premier Temple de Jérusalem et l’exil à Babylone. Un demi-siècle environ après la victoire de Nabuchodonosor, son empire tombe aux mains du roi Cyrus II de Perse. Bien qu’il ait autorisé le retour des Juifs en Judée, beaucoup continuent à vivre en diaspora dans l’empire perse. Le récit d’Esther se place vers cette époque, à la cour du roi de Perse.
ASCENSION D'ESTHER
Premier chapitre d'un rouleau manuscrit du Livre d'EstherDans sa troisième année de règne, le roi Xerxès Ier organise en sa capitale, Suse, un banquet pour les grands personnages de l'empire et décide, pendant 180 jours, de montrer la richesse de son glorieux royaume, ainsi que la grandeur et la splendeur de sa puissance. De plus, il organise aussi un immense festin de sept jours pour le peuple. Le septième jour, il ordonne à ses sept eunuques d'aller quérir la reine Vashti afin que tous voient sa beauté. Devant le refus de celle-ci de se présenter devant le roi et ses convives, il demande l'avis de ses sept sages, grands officiers perses et mèdes. Ceux-ci jugent le comportement de la reine comme une atteinte faite à tous les maris du royaume. Ils conseillent au roi de faire publier dans tout le royaume une ordonnance signifiant le retrait de son titre royal. Vashti déchue, les serviteurs du palais proposent au roi de faire venir au palais les plus belles jeunes vierges du royaume afin que le roi choisisse la future reine.
Mardochée, un judéen de la tribu de Benjamin vivant en tant que fonctionnaire royal à Suse, voit Esther, une cousine orpheline qu'il avait adoptée4 se faire emmener au palais. Subjugué par son charme, l'eunuque gardien des femmes l'installe dans le meilleur endroit de la maison des femmes avec sept servantes à sa disposition. Pendant toute l'année où Esther devait prendre soin d'elle-même, Mardochée venait quotidiennement à la maison des femmes prendre des nouvelles de sa cousine. Celle-ci, ayant maintenu l'anonymat que lui avait recommandé son cousin, fut, la septième année de règne, présentée au roi qui, séduit, la choisit comme reine.
Alors que Mardochée était assis à la porte des appartements royaux, il surprit deux eunuques qui veillaient à la sécurité du roi, s'irriter et projeter d'attenter à la vie d'Assuérus. Il les fit dénoncer en son nom par Esther. Les deux gardiens du seuil furent pendus et l'affaire consignée dans les annales royales.
Mardochée, un judéen de la tribu de Benjamin vivant en tant que fonctionnaire royal à Suse, voit Esther, une cousine orpheline qu'il avait adoptée4 se faire emmener au palais. Subjugué par son charme, l'eunuque gardien des femmes l'installe dans le meilleur endroit de la maison des femmes avec sept servantes à sa disposition. Pendant toute l'année où Esther devait prendre soin d'elle-même, Mardochée venait quotidiennement à la maison des femmes prendre des nouvelles de sa cousine. Celle-ci, ayant maintenu l'anonymat que lui avait recommandé son cousin, fut, la septième année de règne, présentée au roi qui, séduit, la choisit comme reine.
Alors que Mardochée était assis à la porte des appartements royaux, il surprit deux eunuques qui veillaient à la sécurité du roi, s'irriter et projeter d'attenter à la vie d'Assuérus. Il les fit dénoncer en son nom par Esther. Les deux gardiens du seuil furent pendus et l'affaire consignée dans les annales royales.
Décret d'extermination des Juifs
Dans la douzième année de règne, Haman, fils de Hamdata et descendant d'Agag, le roi amalécite vaincu par Saül (ancêtre de Mardochée), est promu premier dignitaire du palais et le roi impose que tous s'inclinent devant lui. Mardochée, qui travaille toujours au palais refuse la prosternation et rétorque aux gardes qui lui en font reproche qu'il est juif. Ceux-ci le dénoncent alors à Haman qui, dès lors, « vit que Mardochée ne s'agenouillait pas et ne se prosternait pas devant lui ». Pris de colère, Haman projette d'exterminer tous les Juifs de l'empire. Vu l'étendue du royaume d'Assuérus (de l'Inde jusqu'à l'Éthiopie, en passant par la Judée)5, ce projet vise à l'anéantissement quasi total du peuple juif. Le tirage du sort (Pour) qui s'effectue au début de l'année calendaire désigne le jour favorable (le 13 du dernier mois). Haman obtient l'approbation du roi en présentant le peuple qu'il souhaite exterminer comme un peuple dissident pour lequel « les lois royales […] sont lettre morte » et en s'engageant à verser 10 000 talents au trésor royal. Le roi lui accorde en la matière les pleins pouvoirs et lui laisse son anneau (le sceau apposé sur les décrets). Le décret d'anéantissement des Juifs est diffusé dans toutes les provinces de l'empire afin que les exterminateurs « se tiennent prêts pour ce jour-là ».
Mardochée apprend la promulgation du décret. Il parcourt alors les rues, les vêtements déchirés, revêtu d'un sac et de cendres, tant et si bien qu'il finit par attirer sur lui l'attention de la reine Esther. Comme elle prétexte ne pas vouloir briser l'isolement du roi (sous peine de mort), Mardochée lui fait remarquer que le décret concerne tous les Juifs et qu'elle ne doit pas se croire à l'abri loin de son peuple, dans les palais du Roi. Esther, convaincue, lui dit en substance : « Va rassembler tous les Juifs de Suse. Jeûnez à mon intention. Ne mangez ni ne buvez de trois jours et de trois nuits. De mon côté, avec mes servantes, j'observerai le même jeûne. Ainsi préparée, j'entrerai chez le roi malgré la loi et, s'il faut périr, je périrai.»
Le troisième jour, Esther, qui reçoit la faveur du roi, l'invite à dîner avec Haman. Lors du festin, Esther dont la demande a été par avance acceptée par le roi (« jusqu'à la moitié de mon royaume ») renouvelle l'invitation pour le lendemain. Mais Haman, en rentrant joyeusement chez lui après les honneurs qui lui ont été rendus par la reine, s'emplit de colère en voyant Mardochée refuser de se prosterner devant lui. Il recueille avec joie l'idée de sa femme, Zeresh, de pendre Mardochée haut et court dans sa cour sur une potence de 50 coudées.
Cette nuit-là, le roi, incapable de trouver le sommeil, demande qu'on lui fasse la lecture des annales. L'épisode du complot des gardes lui est remémoré, ainsi que le fait que son sauveur, un nommé Mardochée, n'a pas été récompensé. Lorsque Haman se présente au palais le lendemain, avec l'intention de lui demander la tête de Mardochée, Assuerus lui demande comment récompenser un fidèle parmi les sujets fidèles, qui a toute l'amitié du roi. Haman, se croyant désigné, répond qu'il serait convenable d'organiser une procession dans la ville, vêtu des habits royaux, monté sur la monture royale et en proclamant que c'est là un homme que le roi veut honorer. C'est ainsi qu'il se retrouve à tirer Mardochée à travers la ville.
Mardochée apprend la promulgation du décret. Il parcourt alors les rues, les vêtements déchirés, revêtu d'un sac et de cendres, tant et si bien qu'il finit par attirer sur lui l'attention de la reine Esther. Comme elle prétexte ne pas vouloir briser l'isolement du roi (sous peine de mort), Mardochée lui fait remarquer que le décret concerne tous les Juifs et qu'elle ne doit pas se croire à l'abri loin de son peuple, dans les palais du Roi. Esther, convaincue, lui dit en substance : « Va rassembler tous les Juifs de Suse. Jeûnez à mon intention. Ne mangez ni ne buvez de trois jours et de trois nuits. De mon côté, avec mes servantes, j'observerai le même jeûne. Ainsi préparée, j'entrerai chez le roi malgré la loi et, s'il faut périr, je périrai.»
Le troisième jour, Esther, qui reçoit la faveur du roi, l'invite à dîner avec Haman. Lors du festin, Esther dont la demande a été par avance acceptée par le roi (« jusqu'à la moitié de mon royaume ») renouvelle l'invitation pour le lendemain. Mais Haman, en rentrant joyeusement chez lui après les honneurs qui lui ont été rendus par la reine, s'emplit de colère en voyant Mardochée refuser de se prosterner devant lui. Il recueille avec joie l'idée de sa femme, Zeresh, de pendre Mardochée haut et court dans sa cour sur une potence de 50 coudées.
Cette nuit-là, le roi, incapable de trouver le sommeil, demande qu'on lui fasse la lecture des annales. L'épisode du complot des gardes lui est remémoré, ainsi que le fait que son sauveur, un nommé Mardochée, n'a pas été récompensé. Lorsque Haman se présente au palais le lendemain, avec l'intention de lui demander la tête de Mardochée, Assuerus lui demande comment récompenser un fidèle parmi les sujets fidèles, qui a toute l'amitié du roi. Haman, se croyant désigné, répond qu'il serait convenable d'organiser une procession dans la ville, vêtu des habits royaux, monté sur la monture royale et en proclamant que c'est là un homme que le roi veut honorer. C'est ainsi qu'il se retrouve à tirer Mardochée à travers la ville.
Retournement
Au cours du second festin, Esther demande la parole au roi. Celui-ci s'engage par avance à exaucer son désir. Elle dénonce un complot visant à anéantir de nombreux sujets du roi, dont la reine elle-même, et demande « pour elle et son peuple la vie sauve ». Surpris, le roi lui demande qui donc « a manifesté cette intention criminelle ». Esther désigne Haman et dévoile alors son appartenance ethnique. Abasourdi, le roi sort faire un tour dans ses jardins et revient au moment où Haman, tentant d'obtenir la grâce royale, s’était jeté sur le divan où Esther était allongée. Indigné, Assuerus, fait pendre son premier vizir sur la potence initialement prévue pour Mardochée.
La maison de Haman revient à Esther et Mardochée est admis auprès du roi. Celui-ci remet à Mardochée son anneau royal en même temps que les pleins pouvoirs en cette affaire : « Vous-mêmes, écrivez au sujet des Juifs, au nom du roi, comme vous le jugerez bon ». Un nouveau décret autorise « les Juifs à massacrer leurs ennemis » le jour prévu par Haman. Il est supposé compenser le fait qu'une « lettre écrite au nom du roi et scellée avec l'anneau royal ne [puisse] pas être révoquée ». Après que la plus large publicité eut été faite à ce décret, le jour venu, les Juifs « traitèrent comme bon leur semble ceux qui les haïssaient », « mettant la main sur ceux qui leur voulaient du mal », massacrant 75 000 sujets du roi (15 000 selon la version des Septante). « Les gouverneurs et les fonctionnaires du roi soutenaient les Juifs, car la crainte de Mardochée les avaient saisis », celui-ci « devenant de plus en plus puissant ». Pour la même raison, nombre de « gens du pays se firent Juifs ». Ayant ainsi obtenu « la tranquillité de la part de leurs ennemis », les Juifs, le lendemain, « se reposèrent et en firent un jour de festin et de réjouissance » dont la commémoration chaque année « sera sans fin dans la race des Juifs ». La fin du récit précise que l'histoire de Mardochée fut notée « dans le livre des Chroniques des rois des Mèdes et des Perses ».
PARACHAT ZAHOR
Ce Chabbat étant celui qui précède Pourim, lorsque nous célébrons le fait que le complot d’Haman l’Amalékite pour détruire le peuple juif fut déjoué, nous rajoutons à la lecture de la paracha de la semaine celle de la paracha de « Zakhor » (Deutéronome 25, 17-19) dans laquelle il nous est ordonné de nous souvenir du mal d’Amalek et de l’éradiquer de la surface de la terre.
"Souviens-toi de ce que t’a fait Amalek sur le chemin, à votre sortie d’Égypte. Il te rencontra en chemin, démembra tous les gens affaiblis sur tes arrières ; toi, tu étais las et épuisé, et lui ne craignait pas D.ieu. Ce sera lorsque l’Éternel ton D.ieu t’aura donné le repos de tous tes ennemis alentour, dans le pays que l’Éternel ton D.ieu te donne en héritage pour l’occuper, tu effaceras le souvenir d’Amalek de dessous les cieux, ne l’oublie point."
"Souviens-toi de ce que t’a fait Amalek sur le chemin, à votre sortie d’Égypte. Il te rencontra en chemin, démembra tous les gens affaiblis sur tes arrières ; toi, tu étais las et épuisé, et lui ne craignait pas D.ieu. Ce sera lorsque l’Éternel ton D.ieu t’aura donné le repos de tous tes ennemis alentour, dans le pays que l’Éternel ton D.ieu te donne en héritage pour l’occuper, tu effaceras le souvenir d’Amalek de dessous les cieux, ne l’oublie point."
LE JEUNE D'ESTHER
Certains décisionnaires pensent que le Jeûne d'Esther est observé en souvenir des trois jours de jeûne décrétés par la Reine Esther, d'où le nom de Jeûne d'Esther. À l’opposé, la majorité des décisionnaires est d'avis que ce jeûne n'est pas en relation avec le jeûne décrété par Esther. Certains considèrent qu'il s'agit d'un jeûne institué par les Sages en souvenir du jour du 13 Adar lorsque les Juifs, implorant la miséricorde divine pour avoir le dessus sur leurs ennemis, observèrent eux-mêmes un jour de jeûne. Dans ce contexte, l'appellation « Jeûne d'Esther » pourrait trouver une explication dans le fait que les Juifs aient choisi de jeûner le 13 Adar, tout en sachant que cela aurait pu les affaiblir dans le combat contre leurs ennemis, à l'instar d'Esther qui a préféré jeûner alors qu'elle devait chercher à trouver grâce aux yeux du roi.
D'autres décisionnaires considèrent ce jeûne comme une coutume qui a été instaurée en souvenir du combat qu'ont livré les Juifs le jour du
13 Adar, bien qu'eux-mêmes n'aient pas observé le jeûne en raison de la bataille. L'appellation « Jeûne d'Esther » trouve alors son explication dans le fait que seule Esther, qui ne tombait pas sous le coup du décret d'Haman, avait observé le jeûne ce jour-là.
14. En pratique, de nos jours, l'opinion généralement admise est de considérer ce jeûne comme une coutume, conformément au troisième avis cité ci-dessus. A ce titre, le « Jeûne d'Esther » bénéfice de certains allégements quant à l'obligation de jeûner.
D'autres décisionnaires considèrent ce jeûne comme une coutume qui a été instaurée en souvenir du combat qu'ont livré les Juifs le jour du
13 Adar, bien qu'eux-mêmes n'aient pas observé le jeûne en raison de la bataille. L'appellation « Jeûne d'Esther » trouve alors son explication dans le fait que seule Esther, qui ne tombait pas sous le coup du décret d'Haman, avait observé le jeûne ce jour-là.
14. En pratique, de nos jours, l'opinion généralement admise est de considérer ce jeûne comme une coutume, conformément au troisième avis cité ci-dessus. A ce titre, le « Jeûne d'Esther » bénéfice de certains allégements quant à l'obligation de jeûner.
LES MITSVOT DE POURIM
Guide Pratique des Coutumes de Pourim
LA LECTURE DE LA MEGUILA
1. Nos Sages ont fixé l'obligation de faire la lecture de la Méguila (ou de l'écouter) à deux reprises. La première lecture doit se faire le soir de Pourim, la seconde, le jour de Pourim, en souvenir des Juifs qui ne cessèrent d'implorer nuit et jour le Salut Divin.
La lecture du soir. La lecture du soir peut se faire à n'importe quelle heure de la nuit , depuis l'apparition des étoiles, à la tombée de la nuit, jusqu'à l'aube (« alot hacha'har »). L'importance accordée par les Sages à la lecture de la Méguila est telle, que celle-ci doit précéder l'accomplissement de toute autre mitsva qui se présente.Cette importance s'exprime également par différents interdits. les Sages ont prolongé l'interdiction de manger à la fin du Jeûne d'Esther (le 13 Adar) jusqu'à la lecture de la Méguila, le soir de Pourim.
L'obligation de la Méguila incombe de la même manière aux hommes et aux femmes. Bien qu'il s'agisse d'une mitsva qui doit être accomplie à un temps déterminé (Pourim), et que les femmes sont généralement exemptées de telles mitsvot, le cas de Pourim est différent. Les Sages ont en effet assujetti les femmes à l'obligation de la Méguila, ainsi qu'aux autres obligations de la fête. La raison en est que les femmes étaient elles-mêmes touchées par le décret d'Haman qui a été annulé grâce au miracle de Pourim (par l'intermédiaire d'une femme).
Les bénédictions avant la lecture
Avant de commencer la lecture de la Méguila (qu'elle soit publique ou individuelle), les trois bénédictions suivantes doivent être récitées dans cet ordre :
1. « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Achère Kidéchanou Bemitsvotav Vetsivanou Al Mikrah Méguila »
Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné la lecture de la Méguila.
2. « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéassa Nissim Laavoténou Bayamime Hahème, Bizmane Hazé »Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui a fait des miracles pour nos pères en ces jours-là, en ce temps-ci.
3. « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéhé’heyanou Vekiyemanou Vehigianou Lizmane Hazé »
Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a fait vivre, exister et parvenir jusqu’à ce moment.
La lecture du soir. La lecture du soir peut se faire à n'importe quelle heure de la nuit , depuis l'apparition des étoiles, à la tombée de la nuit, jusqu'à l'aube (« alot hacha'har »). L'importance accordée par les Sages à la lecture de la Méguila est telle, que celle-ci doit précéder l'accomplissement de toute autre mitsva qui se présente.Cette importance s'exprime également par différents interdits. les Sages ont prolongé l'interdiction de manger à la fin du Jeûne d'Esther (le 13 Adar) jusqu'à la lecture de la Méguila, le soir de Pourim.
L'obligation de la Méguila incombe de la même manière aux hommes et aux femmes. Bien qu'il s'agisse d'une mitsva qui doit être accomplie à un temps déterminé (Pourim), et que les femmes sont généralement exemptées de telles mitsvot, le cas de Pourim est différent. Les Sages ont en effet assujetti les femmes à l'obligation de la Méguila, ainsi qu'aux autres obligations de la fête. La raison en est que les femmes étaient elles-mêmes touchées par le décret d'Haman qui a été annulé grâce au miracle de Pourim (par l'intermédiaire d'une femme).
Les bénédictions avant la lecture
Avant de commencer la lecture de la Méguila (qu'elle soit publique ou individuelle), les trois bénédictions suivantes doivent être récitées dans cet ordre :
1. « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Achère Kidéchanou Bemitsvotav Vetsivanou Al Mikrah Méguila »
Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par Ses commandements et nous a ordonné la lecture de la Méguila.
2. « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéassa Nissim Laavoténou Bayamime Hahème, Bizmane Hazé »Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui a fait des miracles pour nos pères en ces jours-là, en ce temps-ci.
3. « Barou'h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè'h Haolam Chéhé’heyanou Vekiyemanou Vehigianou Lizmane Hazé »
Béni sois-Tu, Éternel notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a fait vivre, exister et parvenir jusqu’à ce moment.
MICHLOAH MANOT:Envoi des mets à pourim
1. La mitsva de « Michloa'h Manot » mentionnée dans la Méguila, consiste à envoyer, le jour de Pourim, au moins deux mets à au moins une personne juive de son entourage.
LA RAISON de la mitsva:le désir de créer un lien d'affection à l'égard de son prochain, afin de « réparer » l'harmonie au sein du peuple juif, dont le manque a jadis favorisé la promulgation du terrible décret d'Haman.
LA RAISON de la mitsva:le désir de créer un lien d'affection à l'égard de son prochain, afin de « réparer » l'harmonie au sein du peuple juif, dont le manque a jadis favorisé la promulgation du terrible décret d'Haman.
MATANOT LAEVYONIM: Dons aux pauvres à Pourim
1. La mitsva de « Matanote LaEvyonime » qui est mentionnée dans la Méguila consiste à faire, le jour de Pourim, un don de charité à au moins deux pauvres juifs.
2. Cette mitsva qui se traduit par un acte de bienfaisance est particulièrement chère à D.ieu. Grâce à elle, nous nous élevons au niveau du Créateur qui pourvoit aux besoins de toutes Ses créatures. Il est donc préférable de consacrer son argent davantage à cette mitsva, plutôt que d'envoyer à profusion des mets à ses amis (« Michloa'h Manote »), ou de faire un repas de Pourim trop fastueux.
2. Cette mitsva qui se traduit par un acte de bienfaisance est particulièrement chère à D.ieu. Grâce à elle, nous nous élevons au niveau du Créateur qui pourvoit aux besoins de toutes Ses créatures. Il est donc préférable de consacrer son argent davantage à cette mitsva, plutôt que d'envoyer à profusion des mets à ses amis (« Michloa'h Manote »), ou de faire un repas de Pourim trop fastueux.
Le festin et la joie à Pourim (LE MICHTE)
1. La mitsva de « Michté » (festin) mentionnée dans la Méguila, consiste à faire, le jour de Pourim, au moins un repas de fête, selon les moyens de chacun.
2. En accord avec les termes de la Méguila, ce repas doit se faire dans la joie (« Sim'ha »). La consommation de vin (qui par ailleurs se retrouve tout au long du miracle raconté dans la Méguila) doit donc y tenir une place de choix.
3. Ce repas doit également comporter de la viande qui, selon nos Sages est indispensable pour réjouir les cœurs. Celui qui, pour des raisons de santé ne peut pas consommer de viande, devra tout au moins manger de la volaille.
2. En accord avec les termes de la Méguila, ce repas doit se faire dans la joie (« Sim'ha »). La consommation de vin (qui par ailleurs se retrouve tout au long du miracle raconté dans la Méguila) doit donc y tenir une place de choix.
3. Ce repas doit également comporter de la viande qui, selon nos Sages est indispensable pour réjouir les cœurs. Celui qui, pour des raisons de santé ne peut pas consommer de viande, devra tout au moins manger de la volaille.