Le Chema Israël dans nos sources juives
Dans la Bible hébraïque
Le Chema Israël s'insère dans un long sermon prodigué par Moïse aux enfants d'Israël peu avant sa mort. Énoncé après la seconde version du Décalogue, il constitue le fondement du message mosaïque : le Dieu d'Israël est Un.
Le premier mot du verset 4, chemA, écoute, se termine par la lettre ayin qui, dans les éditions traditionnelles de ce verset, est plus grande que les autres lettres du texte. Il en est de même pour la dernière lettre du dernier mot de ce même verset, ékhaD, Un, le daleth. Lorsqu’on joint ces deux lettres, le aïne et le daleth, on obtient le mot ’Èd, témoin. Israël est le témoin dans ce monde de l’unité de son Seigneur, YHWH imprononçable pour les juifs.
Le premier mot du verset 4, chemA, écoute, se termine par la lettre ayin qui, dans les éditions traditionnelles de ce verset, est plus grande que les autres lettres du texte. Il en est de même pour la dernière lettre du dernier mot de ce même verset, ékhaD, Un, le daleth. Lorsqu’on joint ces deux lettres, le aïne et le daleth, on obtient le mot ’Èd, témoin. Israël est le témoin dans ce monde de l’unité de son Seigneur, YHWH imprononçable pour les juifs.
שמע
La section Deutéronome 6:5-9 qui fait directement suite au Chema et constitue avec lui la parashat chema en est aussi le premier commentaire. Il expose en effet ses modalités théoriques et pratiques, prescrivant de le réaliser dans l'amour de Dieu, de le méditer en tout lieu et à toute heure, de le transmettre à ses fils et de s'en faire un signe sur la main, entre les yeux et aux linteaux des portes et portails.
La section Deutéronome 11:13-21 reprend le message de la parashat shema en le paraphrasant et en l'amplifiant. Josué 1:8 le rappelle plus succinctement. Les prophètes d'Israël élaborant sur le verset du Chema prophétisent un temps où le Dieu d'Israël sera aussi celui des nations, comprenant donc le chema comme une affirmation univoque du monothéisme rejetant d'autres cultes.
Dans la littérature rabbiniqueL'« acceptation du joug de la royauté des cieux » véhiculée par le Chema Israël est considérée au moins depuis l'époque des Maccabées comme une prescription (et non une simple affirmation) pour laquelle il vaut mieux mourir que transgresser, en sacrifiant à des idoles.
Le verset du Chema est abondamment investigué par les Sages. Ils enseignent d'une part que le verset ne vise pas seulement à rejeter le polythéisme6 mais aussi le dualisme.
La section Deutéronome 6:5-9 qui fait directement suite au Chema et constitue avec lui la parashat chema en est aussi le premier commentaire. Il expose en effet ses modalités théoriques et pratiques, prescrivant de le réaliser dans l'amour de Dieu, de le méditer en tout lieu et à toute heure, de le transmettre à ses fils et de s'en faire un signe sur la main, entre les yeux et aux linteaux des portes et portails.
La section Deutéronome 11:13-21 reprend le message de la parashat shema en le paraphrasant et en l'amplifiant. Josué 1:8 le rappelle plus succinctement. Les prophètes d'Israël élaborant sur le verset du Chema prophétisent un temps où le Dieu d'Israël sera aussi celui des nations, comprenant donc le chema comme une affirmation univoque du monothéisme rejetant d'autres cultes.
Dans la littérature rabbiniqueL'« acceptation du joug de la royauté des cieux » véhiculée par le Chema Israël est considérée au moins depuis l'époque des Maccabées comme une prescription (et non une simple affirmation) pour laquelle il vaut mieux mourir que transgresser, en sacrifiant à des idoles.
Le verset du Chema est abondamment investigué par les Sages. Ils enseignent d'une part que le verset ne vise pas seulement à rejeter le polythéisme6 mais aussi le dualisme.
Plusieurs traditions orales attestent de l'application de cette prescription dès l'époque du Temple : les prêtres du Temple proclament deux fois par jour le chema Israël (c'est-à-dire le verset Deutéronome 6:4) et l'assemblée répond en chœur baroukh shem kevod malkhouto lèolam vaèd (« béni soit le Nom dont la gloire du royaume est à jamais » ou « béni soit à jamais le nom de Son règne glorieux »).
Il convient donc :
Les Juifs considèrent rapidement l'affirmation du monothéisme, excluant tout dualisme et, de manière générale, tout polythéisme comme une prescription à part entière ; son importance est telle qu'il vaut mieux mourir que la transgresser.
Chémâ Israël, Shmâ ou Sh'ma Yisroel selon la prononciation ashkénaze (hébreu : שמע ישראל ; « Écoute, [Ô] Israël ») sont les deux premiers mots d'une section de la Bible, devenue la prière centrale des offices matinaux et vespéraux dans le Judaïsme, car elle comporte l'une des affirmations les plus pures et les plus univoques du monothéisme sur lequel s'articule le judaïsme.
La deuxième phrase de cette prière (Béni soit le Nom de l'Honneur de Son règne à jamais) n'est pas directement issue de la Bible, et se dit à voix basse, sauf au Jour du Grand Pardon.
Le Chémâ est considéré comme la profession de foi et l'une des plus importantes prières du judaïsme, à réciter en se levant, en se couchant (sur son lit, mais aussi son lit de mort), sur le chemin, dans son foyer, et à enseigner à ses enfants. Il enjoint à aimer Dieu, le Dieu Un, de tout son cœur, de tout son esprit et de tout son surcroît (c'est-à-dire de se surpasser à chaque instant dans cet amour).
Il convient donc :
- d'aimer Dieu de tout son cœur, de toute sa vie et de tout son surcroît
- d'enseigner cette doctrine à ses enfants
- d'en parler en toute circonstance, chez soi ou en route, au lever ou au coucher
- d'en faire un signe sur le bras et un diadème entre les yeux et de les écrire aux linteaux des portes.
Les Juifs considèrent rapidement l'affirmation du monothéisme, excluant tout dualisme et, de manière générale, tout polythéisme comme une prescription à part entière ; son importance est telle qu'il vaut mieux mourir que la transgresser.
Chémâ Israël, Shmâ ou Sh'ma Yisroel selon la prononciation ashkénaze (hébreu : שמע ישראל ; « Écoute, [Ô] Israël ») sont les deux premiers mots d'une section de la Bible, devenue la prière centrale des offices matinaux et vespéraux dans le Judaïsme, car elle comporte l'une des affirmations les plus pures et les plus univoques du monothéisme sur lequel s'articule le judaïsme.
La deuxième phrase de cette prière (Béni soit le Nom de l'Honneur de Son règne à jamais) n'est pas directement issue de la Bible, et se dit à voix basse, sauf au Jour du Grand Pardon.
Le Chémâ est considéré comme la profession de foi et l'une des plus importantes prières du judaïsme, à réciter en se levant, en se couchant (sur son lit, mais aussi son lit de mort), sur le chemin, dans son foyer, et à enseigner à ses enfants. Il enjoint à aimer Dieu, le Dieu Un, de tout son cœur, de tout son esprit et de tout son surcroît (c'est-à-dire de se surpasser à chaque instant dans cet amour).