VARSOVIE AUJOURD'HUI
Dates clés
- Automne 1939 Début des persécutions antijuives dans le Gouvernement général
- Mai 1940 Le quartier juif de Varsovie déclaré « zone d’épidémie »
- 16 novembre 1940 Le ghetto de Varsovie est en partie cerné d’un mur d’enceinte.
- 22 novembre 1940 Création de l'Oyneg Shabbes
- Juillet 1942 Création de l'Organisation Juive de Combat
Chiffres clés
- Superficie du ghetto : 300 hectares
- 128 000 habitants au km²contre 14 000 habitants au km² pour la Varsovie non-juive
- 121 265 travailleurs forcésnon rémunérés.
- 10 à 15 % d'orphelinsEn février 1942, 10 à 15 % de la population sont constitués d’enfants auxquels manquent l’un ou leurs deux parents.
- 400 000 habitantsmai 1942.
- 184 caloriesLa ration quotidienne est de 2 613 calories pour un Allemand de Varsovie, 699 calories pour un Polonais, et 184 calories pour un Juif (15 % du minimum vital).
- 43 000 décès10 % de la population succombent au cours de la seule année 1941.
- 1/45Au début de 1942, le ghetto enregistre 1 naissance pour 45 décès.
C'est à Varsovie, en Pologne, que les nazis établissent le plus grand ghetto d'Europe. À la veille de la guerre, la capitale polonaise abrite 375 000 Juifs, soit 30% environ de la population totale de la ville. Immédiatement après la reddition de la Pologne en septembre 1939, les Juifs de Varsovie sont brutalement raflés et astreints aux travaux forcés.
En 1939, les premiers décrets anti-juifs sont promulgués. Les Juifs sont contraints de porter un brassard blanc frappé d'une étoile de David bleue. Des mesures économiques sont prises à leur encontre et conduisent la majorité des Juifs de la ville à se retrouver sans emploi. Un Judenrat (Conseil juif) est établi sous la direction d'Adam Czerniaków et en octobre 1940, on annonce l’instauration d’un ghetto. Le 16 novembre, les Juifs sont transférés de force à l'intérieur du ghetto. Bien qu'un tiers de la population de la ville soit juive, le ghetto ne s'étend que sur 2,4% de sa superficie. Les nombreux réfugiés amenés à Varsovie portent la population du ghetto à 450 000 âmes.
Cerné par un mur d’enceinte qu'ils ont bâti eux-mêmes et soumis à une surveillance stricte et brutale, les Juifs de Varsovie sont coupés du reste du monde. A l'intérieur du ghetto, la vie oscille entre le combat désespéré pour la survie et la mort qui guette du fait de la faim et de la maladie. Les conditions de vie sont effroyables et la surpopulation insoutenable. Il y a six à sept personnes par pièce en moyenne et la ration alimentaire journalière équivaut au dixième de l'apport calorique minimum requis. L'activité économique du ghetto est réduite au minimum et le plus souvent interdite, la contrebande de nourriture étant l'activité la plus répandue. Ceux qui prennent part à ce type d'activités illégales ou qui possèdent d’autres ressources sont généralement en mesure de survivre plus longtemps dans le ghetto.
Les murs du ghetto ne peuvent faire taire les besoins culturels de ses habitants et malgré les conditions de vie épouvantables dans le ghetto, artistes et intellectuels poursuivent leurs activités de création. Par ailleurs, l'occupation nazie et la déportation des Juifs vers les ghettos poussent les artistes à chercher une nouvelle forme d'expression pour exprimer la destruction de leur univers. Des bibliothèques et des archives clandestines (les archives Oneg Shabbat), des mouvements de jeunesse, et même un orchestre symphonique, se mettent en place dans le ghetto. Les livres, l'étude, la musique et le théâtre servent aux habitants de refuge pour échapper à la dure réalité qui les entoure et leur rappellent leur vie antérieure.
Surpeuplé, le ghetto devient un foyer d’épidémies mais les institutions de la communauté juive, en premier lieu le Judenrat et les organismes d'aide sociale, sont incapables d’enrayer l'hécatombe. Plus de 80 000 Juifs meurent dans le ghetto. En juillet 1942 ont lieu les premières déportations vers le camp d'extermination de Treblinka. Lorsque les premiers ordres de déportation sont donnés, Adam Czerniaków, le président du Judenrat, refuse d'établir les listes des personnes à déporter et au lieu de cela, il se suicide le 23 juillet 1942.
« Il est impossible de décrire avec des mots ce que nous avons traversé. Ce qui est arrivé a dépassé nos rêves les plus fous. Par deux fois, les Allemands ont été contraints de se retirer du ghetto… Le rêve de ma vie est devenu réalité. La défense dans le ghetto est maintenant un fait. La résistance et la revanche juives armées sont à l'œuvre à présent. J'ai été témoin du combat héroïque et glorieux des combattants juifs. »
Mordechai Anielewicz, ghetto de Varsovie, avril 1943
Des preuves fiables et confirmées du meurtre des Juifs commençant à émerger et les déportations au départ des ghettos ayant débuté, les organisations clandestines commencent à initier des soulèvements armés dans les ghettos et les camps. Elles organisent également des évasions et font sortir clandestinement des Juifs des ghettos pour les faire combattre au sein des unités de partisans dans les forêts. Ces groupes ne ménagent pas non plus leurs efforts pour sauver et cacher des Juifs. Le soulèvement le plus long et le plus important aura lieu dans le ghetto de Varsovie.
Une fois libérés, un grand nombre de survivants s'engagent rapidement au sein des forces alliées qui continuent à combattre l'Allemagne nazie.
Près d'un million et demi de Juifs se battront pendant la Seconde Guerre mondiale dans les armées alliées, les unités de partisans, les mouvements de résistance et les ghettos. Des centaines de milliers d'entre eux tomberont au combat.
En 1939, les premiers décrets anti-juifs sont promulgués. Les Juifs sont contraints de porter un brassard blanc frappé d'une étoile de David bleue. Des mesures économiques sont prises à leur encontre et conduisent la majorité des Juifs de la ville à se retrouver sans emploi. Un Judenrat (Conseil juif) est établi sous la direction d'Adam Czerniaków et en octobre 1940, on annonce l’instauration d’un ghetto. Le 16 novembre, les Juifs sont transférés de force à l'intérieur du ghetto. Bien qu'un tiers de la population de la ville soit juive, le ghetto ne s'étend que sur 2,4% de sa superficie. Les nombreux réfugiés amenés à Varsovie portent la population du ghetto à 450 000 âmes.
Cerné par un mur d’enceinte qu'ils ont bâti eux-mêmes et soumis à une surveillance stricte et brutale, les Juifs de Varsovie sont coupés du reste du monde. A l'intérieur du ghetto, la vie oscille entre le combat désespéré pour la survie et la mort qui guette du fait de la faim et de la maladie. Les conditions de vie sont effroyables et la surpopulation insoutenable. Il y a six à sept personnes par pièce en moyenne et la ration alimentaire journalière équivaut au dixième de l'apport calorique minimum requis. L'activité économique du ghetto est réduite au minimum et le plus souvent interdite, la contrebande de nourriture étant l'activité la plus répandue. Ceux qui prennent part à ce type d'activités illégales ou qui possèdent d’autres ressources sont généralement en mesure de survivre plus longtemps dans le ghetto.
Les murs du ghetto ne peuvent faire taire les besoins culturels de ses habitants et malgré les conditions de vie épouvantables dans le ghetto, artistes et intellectuels poursuivent leurs activités de création. Par ailleurs, l'occupation nazie et la déportation des Juifs vers les ghettos poussent les artistes à chercher une nouvelle forme d'expression pour exprimer la destruction de leur univers. Des bibliothèques et des archives clandestines (les archives Oneg Shabbat), des mouvements de jeunesse, et même un orchestre symphonique, se mettent en place dans le ghetto. Les livres, l'étude, la musique et le théâtre servent aux habitants de refuge pour échapper à la dure réalité qui les entoure et leur rappellent leur vie antérieure.
Surpeuplé, le ghetto devient un foyer d’épidémies mais les institutions de la communauté juive, en premier lieu le Judenrat et les organismes d'aide sociale, sont incapables d’enrayer l'hécatombe. Plus de 80 000 Juifs meurent dans le ghetto. En juillet 1942 ont lieu les premières déportations vers le camp d'extermination de Treblinka. Lorsque les premiers ordres de déportation sont donnés, Adam Czerniaków, le président du Judenrat, refuse d'établir les listes des personnes à déporter et au lieu de cela, il se suicide le 23 juillet 1942.
« Il est impossible de décrire avec des mots ce que nous avons traversé. Ce qui est arrivé a dépassé nos rêves les plus fous. Par deux fois, les Allemands ont été contraints de se retirer du ghetto… Le rêve de ma vie est devenu réalité. La défense dans le ghetto est maintenant un fait. La résistance et la revanche juives armées sont à l'œuvre à présent. J'ai été témoin du combat héroïque et glorieux des combattants juifs. »
Mordechai Anielewicz, ghetto de Varsovie, avril 1943
Des preuves fiables et confirmées du meurtre des Juifs commençant à émerger et les déportations au départ des ghettos ayant débuté, les organisations clandestines commencent à initier des soulèvements armés dans les ghettos et les camps. Elles organisent également des évasions et font sortir clandestinement des Juifs des ghettos pour les faire combattre au sein des unités de partisans dans les forêts. Ces groupes ne ménagent pas non plus leurs efforts pour sauver et cacher des Juifs. Le soulèvement le plus long et le plus important aura lieu dans le ghetto de Varsovie.
Une fois libérés, un grand nombre de survivants s'engagent rapidement au sein des forces alliées qui continuent à combattre l'Allemagne nazie.
Près d'un million et demi de Juifs se battront pendant la Seconde Guerre mondiale dans les armées alliées, les unités de partisans, les mouvements de résistance et les ghettos. Des centaines de milliers d'entre eux tomberont au combat.
1.500.000 COMBATTANTS JUIFS PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE
HEROISME JUIF
Mordechaj Anielewicz
Mordechaj Anielewicz (prononciation: Mordekhaï Anielevitch), né à Wyszków, dans la voïvodie de Mazovie en 1919 et mort à Varsovie le 8 mai 1943, fut le commandant de la Żydowska Organizacja Bojowa (ŻOB, l'Organisation juive de combat), qui coorganisa avec Żydowski Związek Wojskowy (ŻZW), l'Union militaire juive — proche du Betar) le soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943.
Né dans une famille pauvre de la région de Varsovie, il rejoint le mouvement de jeunesse sioniste socialiste : Hachomer Hatzaïr1. Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie en 1939, il rejoint avec des membres de son groupe les régions orientales de la Pologne, pour aider les Polonais à retarder l'avance allemande. Après l'invasion des régions orientales de la Pologne par les armées de Staline à la suite du pacte germano-soviétique, les Soviétiques l'arrêtent et l'emprisonnent. Il est libéré peu de temps après et retourne alors à Varsovie.Lors d'une réunion des responsables des mouvements juifs à Vilnius en Lituanie, il appelle ses camarades et les membres d'autres mouvements à prendre les armes pour combattre l'envahisseur nazi. En janvier 1940, il organise une structure secrète de propagande et de résistance anti-allemande.Pendant que l'Aktion Reinhard vide le ghetto de Varsovie entre le 22 juillet et le 21 septembre 1942, il se trouve à Zaglebie dans le sud-est de la Pologne. Il veut y préparer la jeunesse sioniste au combat. Durant cette période, il retourne brièvement à Varsovie où il participe à la création de l'Organisation juive de combat (Żydowska Organizacja Bojowa, ZOB) qui réunit tous les partis juifs des sionistes aux antisionistes en passant par les bundistes2. Il en est élu commandant en chef en novembre 1942. En janvier 1943, il échappe de justesse à un accrochage avec les Allemands. C'est la première fois que ceux-ci se heurtent à la résistance de la ZOB.À partir du 19 avril 1943, il dirige l'insurrection pour lutter contre une nouvelle vague de déportations avec Marek Edelman et Paweł Frenkel. Le 8 mai 1943, face à la dureté de la répression, et sans possibilité de continuer la lutte, il se suicide dans son bunker du 18 de la rue Miła, avec l'état-major de la ZOB dont sa compagne Mira Fuchrer. D'autres historiens pensent qu'il a été tué par les Allemands2. Marek Edelman lui succédera.
Il a reçu la médaille militaire polonaise du gouvernement polonais en exil à Londres.
En Israël, le kibboutz Yad Mordechai a été nommé ainsi en son honneur. À Varsovie, la rue Gęsia (une des artères de l'ancien ghetto) porte maintenant le nom de Mordechaj Anielewicz (le changement de nom date des années 1960). Le groupe local des Éclaireuses et éclaireurs israélites de France (EEIF) de Lyon porte son nom.
Né dans une famille pauvre de la région de Varsovie, il rejoint le mouvement de jeunesse sioniste socialiste : Hachomer Hatzaïr1. Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie en 1939, il rejoint avec des membres de son groupe les régions orientales de la Pologne, pour aider les Polonais à retarder l'avance allemande. Après l'invasion des régions orientales de la Pologne par les armées de Staline à la suite du pacte germano-soviétique, les Soviétiques l'arrêtent et l'emprisonnent. Il est libéré peu de temps après et retourne alors à Varsovie.Lors d'une réunion des responsables des mouvements juifs à Vilnius en Lituanie, il appelle ses camarades et les membres d'autres mouvements à prendre les armes pour combattre l'envahisseur nazi. En janvier 1940, il organise une structure secrète de propagande et de résistance anti-allemande.Pendant que l'Aktion Reinhard vide le ghetto de Varsovie entre le 22 juillet et le 21 septembre 1942, il se trouve à Zaglebie dans le sud-est de la Pologne. Il veut y préparer la jeunesse sioniste au combat. Durant cette période, il retourne brièvement à Varsovie où il participe à la création de l'Organisation juive de combat (Żydowska Organizacja Bojowa, ZOB) qui réunit tous les partis juifs des sionistes aux antisionistes en passant par les bundistes2. Il en est élu commandant en chef en novembre 1942. En janvier 1943, il échappe de justesse à un accrochage avec les Allemands. C'est la première fois que ceux-ci se heurtent à la résistance de la ZOB.À partir du 19 avril 1943, il dirige l'insurrection pour lutter contre une nouvelle vague de déportations avec Marek Edelman et Paweł Frenkel. Le 8 mai 1943, face à la dureté de la répression, et sans possibilité de continuer la lutte, il se suicide dans son bunker du 18 de la rue Miła, avec l'état-major de la ZOB dont sa compagne Mira Fuchrer. D'autres historiens pensent qu'il a été tué par les Allemands2. Marek Edelman lui succédera.
Il a reçu la médaille militaire polonaise du gouvernement polonais en exil à Londres.
En Israël, le kibboutz Yad Mordechai a été nommé ainsi en son honneur. À Varsovie, la rue Gęsia (une des artères de l'ancien ghetto) porte maintenant le nom de Mordechaj Anielewicz (le changement de nom date des années 1960). Le groupe local des Éclaireuses et éclaireurs israélites de France (EEIF) de Lyon porte son nom.
le chant des partisans juifs:Zog Nit Keynmol
Le chant des partisans juifs a été ecrit en yiddich sous le titre:"Zog Nit Keynmol" par HIRSCH GLICK dans le ghetto de Vilna au printemps 1943 sur la musique des compositeurs juifs soviétiques,les freres Dimitri et Daniel Foucras qui l'avait composee en 1937.
HIRSCH GLICK est ne en 1922 a Vilna en Lithuanie.il s'est engage dans les rangs des partisans juifs et a ete tue par les allemands en 1944.
Tres vite ce chant est devenu l'hymne de la resistance clandestine juive.en effet un groupe de partisans avait opere une sortie du ghetto de Vilna et avait perdu une quinzaine de ses membres,au meme moment des informations sur la revolte du ghetto de Varsovie parvinrent a Vilna.Ce chant devint donc l'hymne des partisans.il fut chamte partout ou les juifs se battaient contre les nazis.il est devenu un chant national chante dans les evenements officiels.
HIRSCH GLICK est ne en 1922 a Vilna en Lithuanie.il s'est engage dans les rangs des partisans juifs et a ete tue par les allemands en 1944.
Tres vite ce chant est devenu l'hymne de la resistance clandestine juive.en effet un groupe de partisans avait opere une sortie du ghetto de Vilna et avait perdu une quinzaine de ses membres,au meme moment des informations sur la revolte du ghetto de Varsovie parvinrent a Vilna.Ce chant devint donc l'hymne des partisans.il fut chamte partout ou les juifs se battaient contre les nazis.il est devenu un chant national chante dans les evenements officiels.
TRADUCTION DU CHANT DES PARTISANS JUIFS
Ne dis jamais que tu marches sur ton dernier chemin,
même si des cieux noirs cachent les jours bleus,
notre heure tant espérée viendra,
notre pas résonnera, nous sommes là !
Du pays vert des palmiers jusqu'au pays blanc de la neige,
Nous arrivons avec notre souffrance, notre douleur,
Et là où nous tombons, il est un germe de notre sang,
Notre bravoure, notre courage y poussera.
Le soleil de demain nous illuminera le présent,
Et hier disparaîtra avec l'ennemi.
Seulement si le soleil et l'aube manquent,
Alors comme une parole donnée, ce chant ira de génération en génération.
Ce chant est écrit avec du sang et non avec une mine,
Ce n'est pas la chanson d'un oiseau en liberté.
C'est un peuple au milieu des murs effondrés
qui le chante avec le revolver2 au poing.
même si des cieux noirs cachent les jours bleus,
notre heure tant espérée viendra,
notre pas résonnera, nous sommes là !
Du pays vert des palmiers jusqu'au pays blanc de la neige,
Nous arrivons avec notre souffrance, notre douleur,
Et là où nous tombons, il est un germe de notre sang,
Notre bravoure, notre courage y poussera.
Le soleil de demain nous illuminera le présent,
Et hier disparaîtra avec l'ennemi.
Seulement si le soleil et l'aube manquent,
Alors comme une parole donnée, ce chant ira de génération en génération.
Ce chant est écrit avec du sang et non avec une mine,
Ce n'est pas la chanson d'un oiseau en liberté.
C'est un peuple au milieu des murs effondrés
qui le chante avec le revolver2 au poing.
LE GENERAL NAZI JURGEN STROOP
Stroop est arrêté le 8 mai 1945. Un tribunal militaire américain siégeant à Dachau le condamne à mort le 21 mars 1947 pour avoir fait exécuter sommairement des pilotes alliés tombés derrière les lignes allemandes ; la sentence n'est pas appliquée immédiatement car il est ensuite extradé vers la Pologne pour y être jugé également. Pendant qu'il attend son procès à la prison Mokotów de Varsovie, il est placé dans la même cellule que Kazimierz Moczarski, ancien résistant polonais emprisonné par la police secrète communiste. Condamné à mort par un tribunal polonais en septembre 1951, Stroop est pendu le 6 mars 1952 sur le lieu-même de ses crimes à Varsovie.
Le compagnon de cellule polonais de Stroop, Moczarski, est libéré en 1956 et publie un livre qui raconte sa détention auprès de Stroop et qu'il intitule Entretiens avec le bourreau. Il affirme qu'il aurait tué le Genralfeldmarschall Günther von Kluge le 19 août 1944, alors que ce dernier, commandant le front ouest et démis de ses fonctions, était convoqué à Berlin pour enquêter sur son implication éventuelle dans le complot du 20 juillet 1944, contre Hitler.
KAZIEMIERZ MOCZARSKI
Le compagnon de cellule polonais de Stroop, Moczarski, est libéré en 1956 et publie un livre qui raconte sa détention auprès de Stroop et qu'il intitule Entretiens avec le bourreau. Il affirme qu'il aurait tué le Genralfeldmarschall Günther von Kluge le 19 août 1944, alors que ce dernier, commandant le front ouest et démis de ses fonctions, était convoqué à Berlin pour enquêter sur son implication éventuelle dans le complot du 20 juillet 1944, contre Hitler.
KAZIEMIERZ MOCZARSKI